Parole de Franchisé : Julien de Lannion

Publié le

La parole à…

Julien, gérant de l’Agence Automobilière de Lannion

 

Peux-tu te décrire en quelques mots ?

Je m’appelle Julien Michel, j’ai bientôt 37 ans, marié et père de deux enfants. J’ai ouvert l’Agence Automobilière de Lannion en février 2021.

 

Dans quel(s) domaine(s) as-tu exercé avant de rejoindre l’Agence Automobilière ?

Je viens du monde de la sociologie, j’ai étudié cette spécialité à la faculté de Brest jusqu’au niveau Master 2. Avec l’arrivée de mon premier enfant, j’ai ressenti le besoin d’entrer dans la vie active et j’ai travaillé pendant plus de dix ans dans la vente et plus précisément dans l’univers du jeu vidéo.

Avec l’expérience, j’ai très rapidement compris que les qualités personnelles, comme l’empathie, priment sur les savoir-faire et les compétences techniques métiers qui elles, peuvent s’apprendre et viennent naturellement avec l’expérience.

 

Pourquoi as-tu décidé d’entreprendre en franchise avec l’Agence Automobilière ? 

L’entreprenariat n’était pas forcément pour moi une fin en soi.

C’est finalement mon parcours personnel et la crise du COVID qui ont déclenché cette envie irrépressible de faire quelque-chose d’autre, de me lancer à mon compte.

Je ne visais pas forcément l’automobile. J’ai connu le concept de l’agence Automobilière en tant que client ! J’ai vendu ma voiture par leur biais. C’est sur la base de cette expérience que j’ai considéré travailler avec eux. J’ai adhéré au concept tout simplement. Ça correspondait à mes valeurs et à ma philosophie.

Je cherchais un projet où l’aspect économique ne serait pas la seule dimension. Je n’aurais pas voulu être concessionnaire ou négociant, ce qui m’a interpellé dans le positionnement de l’Agence Automobilière c’est le service. On ne vend pas des voitures, on est là pour créer des rencontres et rendre service à des vendeurs et des acheteurs de véhicules d’occasion.

Quand les vendeurs viennent nous voir on est dans le même bateau, on partage le même objectif, celui de vendre leur véhicule. Je ne choisis pas des voitures, je choisis des vendeurs qui partagent les valeurs de l’Agence Automobilière. Je ne m’engage pas sur une garantie de résultat mais ils peuvent être certains je vais tout faire pour que ça fonctionne.

Côté acheteur, je me suis retrouvé dans les valeurs d’honnêteté et de transparence portées par le concept. C’est un métier qui, pour moi, va dans le bon sens, on existe pour rassurer acheteurs et vendeurs. Vendre les véhicules de nos clients n’est pas le seul objectif, on les vend avec un certain nombre de garde-fou pour les deux parties. C’est un métier d’accompagnement qui porte des valeurs saines. Plus on rend service plus ça tourne, c’est comme ça que l’on peut faire corréler un sens du résultat et des valeurs humaines. C’est ce qui m’a séduit : on propose un service nouveau dans l’ère du temps, dont l’objectif n’est pas uniquement pécunier et c’est essentiel pour durer dans le temps.

 

Tu es en activité depuis plus d’un an, quel est ton retour d’expérience ? Comment s’est passé le démarrage ? Comment as-tu pris en main le quotidien et comment se porte ton activité aujourd’hui ?

Si je reprends depuis le début, l’expérience de recrutement a été très fluide, tout s’est fait naturellement et simplement sans aucune pression. Ça se passe comme ça quand les deux parties sont en ligne avec les mêmes valeurs. Je suis ressorti de mes échanges convaincu que je voulais me lancer avec eux.

Je ne le dirai jamais assez mais le plus important ce sont les raisons pour lesquelles on se lance. Me concernant, j’étais très motivé par le service, l’importance du relationnel client, mais aussi une forme de liberté dans l’exercice de mon métier. J’ai été content et rassuré de voir que le recrutement se faisait sur des bases humaines, ça a déjà été une forme de reconnaissance pour moi de voir que mon profil un peu atypique a plu. J’avais besoin d’être rassuré sur la philosophie du groupe et ça a été le cas.

Ensuite, je ne suis pas là pour vendre que du rêve ! Comme tout projet d’entreprenariat on passe un peu par toutes les phases, j’en sais quelque chose ! Je suis d’un naturel stressé j’ai posé beaucoup de questions sur la responsabilité en cas de problème sur les véhicules, les litiges, c’est un aspect qui me questionnait beaucoup.

Il y a des jours où tout va bien, et des jours plus frustrants, comme dans n’importe quel métier !

Grâce à la formation initiale on a des premières réponses, on nous donne les outils, on apprend à les utiliser mais c’est surtout avec la pratique que l’on relativise. A nous d’adapter les outils que l’on nous donne aux spécificités humaines et matérielles de notre marché local. On se casse la figure, on a des coups de stress, on se remet en question, on apprend petit à petit. C’est dans cette phase que la disponibilité du réseau prend le relai. C’est ce qui fait que ça se passe bien, on se rend compte qu’on passe le cap, et ça devient très vite gratifiant. A l’usage les choses se mettent en place, et on devient soi-même conseiller des agences qui ouvrent !

Il y avait des situations que je n’aurais jamais imaginé franchir seul mais c’est là que le réseau intervient. Je pense que seul je n’aurais pas réussi, mais accompagné ça change la donne.

Après un peu plus d’un an d’activité, je suis là, satisfait du démarrage ! Je suis conscient que si mon agence a fonctionné rapidement, le parcours n’a pas été sans embûches ! Mais je suis toujours aussi convaincu que le concept a de l’avenir !

 

Que t’apporte l’Agence Automobilière au quotidien et qu’attends tu pour la suite ? 

Un accompagnement, une écoute, des réponses.

J’ai passé des périodes plus stressantes que d’autres, si je n’avais pas eu un réseau humain et facilement joignable, je n’aurais pas réussi.

Les membres du CODIR sont toujours présents quand on a des questions (j’en profite d’ailleurs pour remercier Brieux qui m’a énormément aidé en début d’activité notamment sur les questions techniques liées aux véhicules). Les référents, Olivier dans mon cas, sont également très disponibles.

J’ai également des contacts très réguliers avec certaines agences qui vivent leurs aventures en parallèle de la mienne (St Brieuc, Sens, Auch, Avranches, Dinan, Lorient ou encore Thonon), ça permet de partager et de se rendre compte que l’on n’est pas seul à rencontrer certaines difficultés.

Après, je pense qu’il est important de ne pas tout attendre du réseau.

Pour fonctionner en licence de marque, il faut aussi avoir une certaine autonomie qui nécessite de se remettre en question régulièrement, d’être très organisé et proactif pour avancer mais c’est un équilibre facile à trouver quand on sait que le réseau est en support en cas de doute !

 Pour la suite, j’ai fait part très tôt à l’équipe de mon souhait de transmettre mon expérience. J’ai déjà fait des premières choses de ce sens. Quand j’ai dit que j’étais intéressé par ces perspectives, j’ai eu tout de suite une réponse enthousiaste de la part de l’équipe. Je me suis senti compris et écouté même si je sais que je ne rentre pas forcément dans les cases ! L’équipe a su détecter ce que je pouvais apporter.

Concernant le développement de mon agence, je ne cherche pas nécessairement à recruter. J’ambitionne d’améliorer toujours un peu plus la qualité de service pour créer un roulement naturel, par le bouche-à-oreille, capitaliser sur les valeurs du réseau pour interpeller de nouveaux clients.

 

Si tu avais un conseil à donner aux candidats intéressés par l’enseigne, quel serait-il ?

J’en aurais plusieurs !

Avant toute chose, faire ce métier pour de bonnes raisons. La dimension économique ne doit pas être le seul paramètre de l’équation. Nous vendons du service, cela va avec des valeurs auxquelles il faut adhérer.

Aller à la rencontre d’agence avant de se lancer car c’est bien dans l’échange informel avec des agents et directeurs d’agence en prise avec le terrain, que la réalité du métier ressort.

Ne pas vouloir aller trop vite en besogne, et trouver la bonne posture au démarrage : ne pas vouloir tout révolutionner trop vite, mais ne pas être trop timide non plus.

Comprendre son marché (sur ce point c’est ma formation en sociologie qui ressort) ! La manière dont on présente le concept sera différente en fonction du contexte. Ce n’est pas pareil d’ouvrir son agence dans une grand ville, ou en zone plus rurale, il faut adapter son argumentaire en comprenant son marché.

Ne pas avoir de préjugé ! depuis que j’ai ouvert je me suis rendu compte qu’il ne faut surtout pas avoir d’idée préconçu sur les gens, qui se révèlent surtout dans l’échange. Il ne faut pas hésiter à créer des rencontres, et laisser chaque personne se présenter. On voit très rapidement qui est compatible avec les valeurs de l’enseigne et ceux avec qui le fonctionnement sera plus difficile. L’idée c’est de ne pas vouloir faire rentrer des mandats à tout prix mais observer l’adéquation avec les valeurs. Quand tout le monde est dans le même état d’esprit, les échanges sont fluides, chacun fait au mieux pour que la transaction se passe bien. Ça créé des relations durables. Je suis toujours ravi de voir que des clients gardent le contact même après la transaction.

Ça coule de source, pour faire ce métier il faut aimer l’automobile et les gens !