La parole à…
Alain, gérant de l’Agence Automobilière de Nice
Je suis Alain, j’ai l’âge que vous voulez me donner 😉 et depuis 5 ans, je dirige l’Agence Automobilière de Nice.
Animateur réseau pendant une petite année, je suis actuellement référent pour les agences de ma zone.
Je suis un passionné de sport, ancien tennisman aguerri, je pratique aussi le golf, pas autant que je le souhaiterais car mon agence me prend du temps. Je ne suis pas un passionné de l’automobile, ce qui peut paraître bizarre, mais j’aime le produit et surtout le concept.
Quel est ton parcours professionnel ?
Je ne viens pas du milieu automobile, j’ai occupé de nombreux postes dans la distribution spécialisée.
Parmi toutes mes expériences, j’ai occupé le poste de directeur de magasin, responsable du marché de Duty-free pour toute l’Afrique, j’ai aussi travaillé en Suisse dans la grande distribution et en Angleterre.
J’ai beaucoup voyagé, ce qui m’a apporté un parcours « multi-tâches » orienté dans le management et les comptes d’exploitation.
Juste avant L’Agence Automobilière, j’ai ouvert ma première franchise avec un concept un peu décalé : le lave-auto sans eau.
Je ne l’ai pas gardé longtemps car pour réussir dans ce métier, il est très difficile de se scinder en deux. Je voulais vraiment construire quelque chose avec L’Agence alors j’ai décidé de me mettre à 100 % pour faire grandir l’agence de Nice.
Pourquoi as-tu rejoint l’Agence Automobilière et non une autre enseigne ?
Je me suis intéressé au concept de L’Agence Automobilière en vendant ma voiture. J’ai eu beaucoup de difficultés à la vendre, je rencontrai peu de personnes honnêtes mais beaucoup de margoulins. J’ai pensé qu’il manquait des médiateurs dans l’automobile d’occasion.
J’apprécie les concepts décalés, je me suis donc renseigné pour savoir si cette idée existait déjà. Je suis tombé sur plusieurs marques, dont L’Agence Automobilière.
J’ai contacté les différentes structures et deux choses m’ont décidé à rejoindre L’Agence : le côté familial, très sympathique ainsi que deux personnes, mes premiers interlocuteurs : Valérie et Christophe.
Je suis satisfait de ce choix surtout qu’aujourd’hui on est davantage dans le service, nous vendons des voitures, mais nous faisons aussi du service à la personne.
Dans la société actuelle, les gens ont vraiment besoin d’être accompagnés, conseillés pour éviter de se perdre, cela devient de plus en plus compliqué de démêler le vrai du faux.
Comment s’est passée le processus d’intégration au Réseau l’Agence Automobilière ?
À l’époque, le processus était plus light comparé à l’intégration des nouveaux franchisés aujourd’hui !
Après une formation effectuée par Christophe, on faisait directement l’immersion en agence.
J’ai apprécié mon intégration malgré tout car elle était « à la dure » avec une grande autonomie.
C’est aussi cela qui a fait ma force parce que j’ai appris par moi-même.
Il y a une très forte évolution entre mon intégration et celle d’aujourd’hui : la formation théorique dure une semaine et l’immersion en agence une autre semaine.
Savoir se réinventer en permanence, s’adapter et être à l’écoute de ce que les gens peuvent demander c’est aussi cela l’ADN de l’Agence Automobilière.
Selon toi quelles sont les clés de succès de l’Agence Automobilière ?
Une des clés de succès pour moi est d’avoir pris conscience que l’enseigne était vieillissante et d’avoir changé toute l’identité visuelle du réseau. Le changement de baseline « Entre gens honnêtes » était un pari risqué mais emporte un grand succès auprès des clients. C’est du jamais vu dans l’automobile : prôner l’honnêteté en engageant les trois parties, l’agence, l’acheteur et le vendeur et en faire la preuve !
Une autre clé de succès et je me répète c’est notre réinvention, nous ne sommes pas statiques, en 5 ans j’ai pu voir que nous sommes en constante évolution positive !
Une des clés, c’est aussi de croire dans notre modèle économique, de continuer d’exister et de s’inscrire dans l’avenir, c’est ce que Christophe, notre fondateur, nous insuffle.
Je pourrais encore en dire d’autres, tant il y en a, mais je pense que ceux-là sont les principaux.
Tu as ouvert il y a 5 ans, comment vas-tu ? Comment se porte ton Agence ?
Ces 5 ans ont été rythmés par beaucoup d’événements. J’ai été confronté au Dieselgate en 2018, aux gilets jaunes, au covid et actuellement à la guerre en Ukraine.
Néanmoins cela ne fait que renforcer notre métier, c’est dans ces moments-là que nous en tant qu’indépendant nous allons puiser dans toutes nos ressources pour réussir et adapter notre méthodologie de travail aux besoins de nos clients.
Personnellement, je suis un entrepreneur et comme tout entrepreneur, je me bats tous les jours, je dors, je mange, je vis mon entreprise et c’est l’essence même d’un entrepreneur.
Bien sûr, cela demande quelques sacrifices, je vis des hauts et des bas bien sûr, mais c’est un choix. J’ai une âme d’entrepreneur donc je vais très bien.
Au niveau de l’agence, c’est exactement pareil, il y a eu tellement de fluctuations au niveau économique et bien entendu j’ai rencontré des difficultés. Aujourd’hui, la grande difficulté sur notre marché est le ravitaillement des VN en concession. Cela engendre une pénurie pour notre business dans le VO. Mais cela permet aussi d’être inventif et de chercher des solutions pour sortir de cette situation.
Quels sont tes flashbacks et tes projets au bout de 5 ans ?
Ta question est assez difficile parce que j’ai de nombreux souvenirs…
Mon petit bureau à mes débuts, que je trouvais très beau, mais qui était une boîte à sardines, la mise en place de ma nouvelle agence avec son évolution et mon discours auprès des clients qui a beaucoup évolué.
Un autre flash-back très sympa aussi, est ma première convention, elle était à Mulhouse. Il faisait très froid mais la soirée était magnifique avec une ambiance folle, l’âme de grand créateur, de Christophe était très présente !
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton travail ?
Ce qui me plaît le plus dans mon métier, c’est de bien comprendre les attentes de mes clients et de leur trouver une solution.
La meilleure des satisfactions c’est quand mon client me dit merci et que je constate que j’ai répondu à toutes ces attentes.
Pour moi, c’est vraiment le plus beau des cadeaux.
Quels sont pour toi les ingrédients indispensables pour s’épanouir dans un réseau ?
Dans un premier temps, il faut écouter le réseau et ne pas faire cavalier seul. C’est important de ne pas rester dans son coin seul et d’écouter les conseils que l’on nous donne.
C’est aussi ça le but d’un réseau : avoir du soutien.
Il faut aussi faire preuve de beaucoup de curiosité, de pugnacité et posséder une vraie âme d’entrepreneur.
Comment vois-tu ton avenir au sein du réseau ? (Un talent particulier à mettre en avant ?)
Mon avenir, je le vois toujours avec l’Agence Automobilière.
J’aime le modèle, j’aime ce que je fais et je pense vraiment que dans un futur proche le public aura de plus en plus besoin de nous.
Le concept n’est pas encore totalement abouti, il y a encore des ajustements à faire, mais je serais présent, je n’ai aucune raison ou envie d’aller voir ailleurs.
Je travaille pas à pas. Je ne peux pas te dire dans 5 ans, j’aurais x agences.
Je n’ai pas de boule de cristal sur l’avenir économique. En revanche je vais continuer de performer du mieux que je peux à mon niveau et dans mon agence.
Le jour où j’estimerai avoir atteint tous mes objectifs et que mon agence pourra fonctionner seule, peut-être bien qu’à ce moment-là, je songerai à ouvrir une seconde agence.